Cette exposition présentée au cours de l'été 2018 fait partie d'un évènement organisé sur quatre lieux d'art en Ardèche et dans la Haute-Loire, sous le titre Autour d'Alexandre Hollan.
Un catalogue sera publié à cette occasion sous la direction de Alain Madeleine-Perdrillat.
Partenaires du projet d'exposition Autour d'Alexandre Hollan
Galerie Mirabilia, Lagorce
Le Lointain et le proche: Alexandre Hollan avec Sophie Melon et Jean-Baptiste Née
La Fabrique du Pont d'Aleyrac, Saint-Pierreville: Légèreté et matière
Alexandre Hollan avec Vincent Bébert et Olivier Giroud
L'arbre vagabond, Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire): Sous l'Arbre, avec Alexandre Hollan
GAC /// Chapelle Sainte-Marie, Annonay: L'Eternel et le changeant, Alexandre Hollan avec Jean-Luc Meyssonnier
L’œuvre discrète d’Alexandre Hollan (né en Hongrie en 1933) occupe une place singulière dans l’art d’aujourd’hui, par l’extrême attention que le peintre porte à ses deux motifs de prédilection : d’une part, quelques arbres ; d’autre part de vieux pots et bocaux, et des fruits. Ses recherches consistent en une redécouverte du mouvement de la vie dans la nature et, après avoir longtemps recouru au presque seul fusain, en un approfondissement des couleurs, dont toutes portent en elles, dans leurs accords et leurs oppositions, une part cachée de la vérité du monde.
Aussi bien cette œuvre a-t-elle été d’abord comprise et défendue par des poètes, et notamment Yves Bonnefoy.
Cette exposition tient à saisir l’écho que l’œuvre d’Alexandre Hollan a trouvé chez nombre de ses amis artistes, non pour montrer une relation de maîtrise, ni même une influence, mais un dialogue silencieux : si Jean-Baptiste Née s’attache, à la manière de Hollan, à quelques paysages de prédilection, c’est pour y faire sentir, lui, presque paradoxalement, l’espace vacant, et si Sophie Melon invente des objets simples, archaïques dirait-on parfois, et les exalte comme Hollan, ses sculptures manifestent aussi un sens de l’ornement d'une délicatesse inattendue.
A.M-P.