Ouverture de l'exposition du jeudi au dimanche de 15h à 20h et sur rendez-vous
Nous remercions Pierrette Demolon Tal Coat, Xavier Demolon, Françoise Simecek et Jean-Pascal Léger ainsi que la Galerie Maeght, Paris, pour leur confiance et leur soutien sans lequel cette exposition n’aurait pu avoir lieu.
Parmi les nombreux évènements programmés en 2016 et 2017:
C.A.P. de Royan
TAL COAT
Né le 12 décembre 1905 à Clohars-Carnoët, dans le sud du Finistère, et mort le 11 juin 1985 à Dormont, dans l’Eure, Pierre Tal Coat est l’une des figures majeures de la peinture française du XXe siècle. Son œuvre se développe sur plus de soixante années de travail, dans un dialogue permanent avec la nature. Il poursuit, en pleine vague d’abstraction, une certaine écriture du paysage où l’ont précédé Corot et Cézanne.
“Tal Coat est le pseudonyme qu’a choisi Pierre Jacob. En breton, Tal Coat signifie «front de bois». Ce nom de peintre, qui est aussi celui d’un lieu-dit, annonce merveilleusement l’unité de l’artiste et de son œuvre, l’unité de l’homme avec ses origines et avec la nature toujours présente dans son art. Pierre Tal Coat : pierre et front de bois.
Reconnue très tôt (exposée à la Galerie Fabre à Paris dès 1926, à la Julien Levy Gallery à New York dès 1938), défendue par des galeries prestigieuses, l’œuvre de Tal Coat a fait l’objet de nombreuses rétrospectives (au Japon, à Tokyo et Hakone, en 1975, à Paris, au Grand Palais en 1976, ou à Genève, au Musée d’art et d’histoire, en 1997). (...) Expositions, livres et catalogues, films et entretiens ont montré le long chemin de sa création pendant plus de soixante ans. Les impressionnants changements de formes et de moyens de sa peinture, la singularité absolue de son propos ont pu dérouter le public, non les artistes qui ont souvent salué en Pierre Tal-Coat "le peintre des peintres". L'artiste a insisté lui-même sur cette différence, il a rappelé souvent la permanence et la solitude de ses "préoccupations". Son intuition très personnelle de l'espace fit de ce contemporain (et ami) d'Alberto Giacometti et de Nicolas de Staël un artiste plus proche des peintres et sculpteurs de l'art roman et, plus encore, des artistes des grottes de Lascaux ou d'Altamira. Nous percevons peut-être mieux aujourd'hui l'originalité de l'alchimie qui s'incarne en la peinture de Tal Coat, entre Préhistoire, Histoire et Modernité.”
Jean-Pascal Léger, in Tal Coat : peintures et dessins 1946-1985, catalogue de l'exposition au Musée des Beaux- Arts de Mons, Belgique, 2011.