Louise-Marie Cumont se forme à la sculpture, à l’Ecole des Beaux-arts de Paris. Elle composera d’abord des mosaïques monochromes, bas reliefs qu’elle nomme « partitions ». Elle bénéficie d’une bourse de recherche et séjourne à Carrare en Italie : le marbre devient son matériau de prédilection; puis elle l’associe au bois, à l’ardoise et au fer. A l’illusion du volume, elle préfère le plus souvent les profils, les contours laissés au hasard d’une cassure ou à la simplicité d’une courbe. Parfois la forme s’habille d’un tissage de pierres ou de grillage.
En 1990, à la naissance de son fils Gabriel, Louise-Marie choisit de se consacrer à un nouveau matériau, le tissu, et c’est en mosaïste qu’elle crée, à l’intention des enfants, livres et tapis, dans des compositions rigoureuses et colorées.Depuis 1994, elle vit en Provence.
2009 Galerie Mirabilia, Lagorce
2006 Iles déployées, Cloître Saint-Louis, Avignon
2001 Mobiliers et livres en tissu, La Fabrique du Pont d’Aleyrac, Saint-pierreville
1994 Galerie Noella Gest, La Neuveville, Suisse
1993 Mobiliers, sculptures et livres en tissu, Bibliothèque Faidherbe, Paris
1990 Mobiliers et sculptures, Centre de création pour l’enfance, Tinqueux Reims
1988 Jeunes créateurs dans la ville, Rochefort-sur-mer
1987 Salon de Montrouge
1986 Salon de Montrouge; 1% pour la ville de Paris
1985 Galerie Raymond Cordier, Paris
1984 Galerie des Beaux-Arts, Paris; Salon de la Jeune Sculpture, Paris
1983 Cloître de Pietra-Santa, Italie
1980 Musée des Arts décoratifs, Paris
Achat d’œuvres par la Ville de Paris et par le Fonds national d’art contemporain.
Les œuvres en tissu de L.M. Cumont sont diffusées par Les Trois Ourses, structure qui édite des livres d’artistes et propose expositions, rencontres et expérimentation sur le terrain de l’art en direction des enfants. Ainsi, les livres de Louise-Marie Cumont parcourent le monde – France, Portugal, Italie, Corée, Allemagne, Suisse, Etats-Unis- et font partie des fonds précieux de plusieurs bibliothèques.
Voir aussi : http://troisourses.online.fr
Le tissu nous parle de l’humanité : c’est la première matière qui s’interpose entre le corps de la mère et celui de l’enfant ; une seconde peau, un objet transitionnel pour le nouveau-né mais aussi pour l’adulte. Le tissu garde une mémoire et vit comme un langage.
Ce qui m’intéresse c’est le travail autour de la décomposition, de la désarticulation de la ligne mélodique, un langage de rythmes plus que de couleurs.
Louise-Marie Cumont